LE PRIX DU NEUF DANS LES GRANDES MÉTROPOLES

Mieux comprendre les marchés c'est mieux anticiper vos stratégies d'achat. L'analyse des indices de variations de prix de l'immobilier neuf dans les grandes métropoles est un exercice régulier auquel se soumettent les spécialistes du neuf. Le point sur la question avec INEUF.com


Des prédictions incertaines
L'analyse de certains acquéreurs à la recherche d'une nouvelle habitation ou d'un investissement dans le neuf repose essentiellement sur la perception de fait conjoncturels, économiques et sociaux. Il n'est pas rare d'entendre certains acheteurs prédire une baisse des prix dans le neuf.. et remettre leur projet d'investissement à des jours plus favorables dans l'espoir de bénéficier de baisses de l'ordre 15% à 20%...

À ce petit jeu de cache-cache la plupart d'entre-eux ont tout simplement perdu la bonne occasion de mettre la main sur l'opportunité du moment, le logement ayant entre-temps trouvé un nouvel acquéreur... les autres... attendent encore une baisse des prix de plus en plus illusoire.
Un marché tendu
La construction de logements neufs répond à des règles économiques assez précises et pour le moins pragmatiques ce qui écarte ce genre de scénario d'effondrement des prix.
L'évolution des normes de construction pour la production de logement toujours plus confortables, plus sécurisés, mieux isolés, et adaptés au mode de vie moderne implique une variation à la hausse des coûts de construction.
Les règles de sécurisation et distanciation liées à la crise sanitaire ont également eu un impact sur les coûts de construction : diminution des effectifs sur les chantiers, équipements supplémentaires, et protocoles contraignants.
Un stock de logement en baisse
L'allongement des délais pour la délivrance des permis de construire, la réticence de certains Maires sous la pression de groupes de résidents, la démultiplication des recours abusifs sur les permis accordés mais aussi la crise sanitaire, sont autant  de facteurs qui contribuent à une réduction de l'offre. Une réduction touchant autant le volume de logements... que la diversité (urbains, résidentiel, banlieue, récréatifs, ...).
Une demande croissante
Or le marché de l'immobilier répond également aux règles de l'offre et de la demande. Et en matière de demande de logements neufs nous sommes confrontés sur le plan national à une demande croissante que les promoteurs ont du mal à satisfaire, notamment des les grandes villes et métropoles du territoire.

Une dégradation de l'offre, une demande en forte augmentation, une situation sanitaire encore délicate, tout nous pousse malheureusement à penser que les prix des logements neufs va continuer à augmenter sur le premier semestre 2021.

Cette tendance haussière restera cependant contenue sous l'effet de l'arrivée de nouveaux programmes sur le marché, mais tout porte à croitre que le réassort de l'offre de logements neufs tournera encore au ralenti dans les grandes villes et métropoles dans les mois à venir. 

En résumé, des stock tendus, des permis de construire en baisse, une demande croissante sur des logements neufs moins énergivores et plus adaptés au mode de vie moderne... n'attendez pas une baisse improbable, étudiez bien l'offre disponible sur votre secteur d'intérêt, demandez conseil auprès d'un(e) spécialiste du neuf, mettez en place l'ingénierie financière approprié... et développez votre patrimoine dans un des secteurs les plus convoité de l'investissement-pierre !

Source Tableau : FPI